Diplômée en Art Espace (2020)
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@noemiepilo
Noémie Pilo vit et travaille à Paris. Elle est diplômée de l’École des Arts Décoratifs en 2020 avec les félicitations du jury. Sa pratique tente d’explorer des phénomènes discrets ou coutumiers et de leur accorder une attention nouvelle afin de marquer leur altérité.
En 2020, elle est finaliste du Prix Dauphine pour l’Art Contemporain avec Ines Juster. Son travail a été montré à la galerie du CROUS, à la galerie Maronie à Kyoto et aux Magasins Généraux. En 2018, elle fonde None Atelier avec le designer Robin Bourgeois ; ils organisent plusieurs expositions telles que Remise en main(s) propre(s) à Confort Mental en 2019 et Faire surface à None Atelier en 2021. En 2021, elle présente Aléas circonstanciels, une exposition en duo avec Elisa Florimond à la galerie Mansart.
Polarités initiales, 2020.
Polarités initiales rassemble des observations électives. Ce sont des évènements qui ont attiré mon attention, qui ont fait tilt, et que je choisi de présenter.
Je tente de capter des phénomènes, souvent fugitifs, éphémères, quotidiens, et de les proposer sous forme permanente. Les pièces sont des surfaces réfléchissantes, des supports d’apparition. Je ne montre pas la chose telle qu’elle est mais en tant qu’elle se manifeste. Le superficiel est ici la condition de l’existence sensible du phénomène ténu, évanescent. L’apparence devient l’intermédiaire pour re-considérer le phénomène.
La polarité induit l’idée d’un système composé de différentes entités qui, par balance, par équivalence, forment un ensemble cohérent et stable. L’ensemble que j’expose ici comprend des apparitions suspendues dans le temps, des équilibres précaires, des instants qui durent, des risques de chutes. Une goutte d’eau qui s’évapore (Sous l’eau), une pierre tenue entre deux plaques de verre (Suiseki 01), des traces de pluie qui ne s’estompent pas (Averse).
Aléas circonstanciels, 2021.
Exposition avec Elisa Florimond à la galerie Mansart sur une proposition de Sarah Tritz.
Aléas circonstanciels réunit des événements qui surviennent et des temporalités traduites. Les marques involontaires des objets exposés s’accordent à la terre rouge, à la pierre, au cuivre et au papier d’aluminium. Les éléments sont des arguments de ce qui est regardé attentivement : le liquide semble rompre le jonc, la marée imprègne la branche de palétuvier, le carrelage est encore humide de l’averse passée et le savon trouble les eaux tranquilles. Ici, reflets artificiels et illusions naturelles dialoguent au sein d’une tentative abstraite de représenter l’épiphénomène.