Thomas Guillermond

Diplômé en Design Objet (2021)


t.guillermond@gmail.com

+33 640598676

@thomasguillermond


Après 5 ans d’ébénisterie à l’école Boulle, j’ai intégré l’École des Arts Décoratifs en design objet. J’ai mis mes connaissances techniques et artisanales au profit de mes projets de design. Le rôle de designer m’a toujours attiré pour son côté catalyseur, qui rassemble, autour d’un projet commun. J’aime collaborer, assembler des savoirs différents, apprendre, comprendre et tenter de faire évoluer le monde qui nous entoure. Cela peut prendre différentes formes : innover avec de nouvelles matières plus écologiques, comme des contreplaqués à base de fibre de chanvre ou de liège, ou créer un objet à plusieurs mains en verre qui raconte une histoire, un voyage ou encore concevoir et fabriquer des objets de manière locale.


En s’inscrivant dans un périmètre géographique précis, le projet ‘’30km’’ interroge et révèle, au travers d’objets, le potentiel créatif de ressources, savoir-faire et artisans locaux. Dans le cadre du diplôme, le projet s’articule autour de deux territoires, le Morvan et le Puy-de-Dôme. Dans un rayon de 30 km maximum, une zone de travail est déterminée afin de concevoir et produire des objets en tenant compte des matières premières disponibles à proximité, des modes de vie, de l’économie, de l’environnement et des savoirs faire intrinsèques à chacun des deux territoires. Chaque objet raconte une histoire, de par sa forme, sa fonction, ses matériaux, mais il narre surtout une partie de son territoire d’origine.

Dans le Morvan, en partenariat avec Guillaume Barbotin, un potier, nous avons mis au point une carafe qui s’affranchit de poignée au profit d’une prise en main intégrée.

Crédits Amélie Canon
Crédits Thomas Guillermond

En parallèle, à la saboterie Marchand, j’ai travaillé avec Pierre Marchand, le petit-fils du fondateur de l’entreprise à l’élaboration d’une lampe. Cette dernière réemploi les machines utilisées traditionnellement pour la fabrication de sabots.

Crédits Amélie Canon
Crédits Thomas Guillermond

En Auvergne, le projet avec la coutellerie Chambriard s’inscrit dans une proposition plus industrielle, tout en gardant la volonté de savoir-faire local. Michelin étant la grande industrie de la région Auvergne, l’idée est d’assembler le savoir-faire artisanal de Thiers et le savoir-faire technique de Michelin en créant un couteau avec un manche en caoutchouc.

Crédits Amélie Canon
Crédits Thomas Guillermond

Pour finir, c’est Thierry Courtadon qui m’a partagé son savoir-faire de la pierre, et plus exactement de la pierre de Volvic. Cette roche volcanique se métamorphose parfaitement en brasero grâce à sa résistance à la chaleur, à l’eau, au gel, ainsi que sa conductivité thermique. En parallèle, nous avons aussi développé un porte couteau afin d’initier une collaboration entre les artisans. L’objet serait découpé sur mesure après avoir passée commande chez le coutelier.

Crédits Amélie Canon
Crédits Thomas Guillermond
Crédits Amélie Canon

Le projet est en partenariat avec les Établissements Marchand et Guillaume Barbotin en Bourgogne et avec l’Atelier Courtadon et la coutellerie Chambriard en Auvergne.



S.420

Crédits Jean Dard


Luge, Bolzano, 2020

Une des raisons pour lesquelles j’ai choisi Bolzano, en Italie, pour mon semestre d’Erasmus était sa situation au cœur des Alpes et des Dolomites. Je suis passionné par la montagne et ses sports. S 420 est une tentative de remplacer les matériaux composites traditionnels des équipements sportifs par un contreplaqué beaucoup plus naturel. Il n’est pas nécessaire de faire beaucoup d’efforts pour observer le paradoxe entre la pratique des sports d’hiver par les amoureux de la montagne et de la nature et les matériaux utilisés pour fabriquer tout l’équipement nécessaire. Le contreplaqué de chanvre/chêne qui forme la coque de la luge rivalise avec les composites en fibre de verre et en résine, tant au niveau de la structure que de la flexibilité. De plus, les couches protectrices du contreplaqué sont également fabriquées avec des produits naturels.

Projet réalisé avec Jean Dard.


Matériaux : Fibre de chanvre, Corde en chanvre, Placage de chêne, Chêne massif, Inox, Colle de poisson, Cire d’abeille, Huile de lin, Huile de térébenthine


UO

Crédits Thomas Guillermond


Tabouret, Paris, 2018

Au XXIe siècle, le designer a un défi à relever : créer une industrie capable d’utiliser des ressources renouvelables, de peu polluer et de mieux entretenir les écosystèmes. Le liège dispose de qualités à la foi plastiques et fonctionnelles. Protéiforme, naturel avec un cycle de vie et une durabilité exemplaire, il se comporte très bien associé à un autre matériau. Le composite liège et placage de hêtre permet de tirer le meilleur de ses deux matériaux.


Matériaux : Liège, placage de hêtre