Diplômée en architecture d’intérieur (2020)
armelleantier@orange.fr
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@armelleantier
https://armelleantier.com/
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Armelle Antier, née en 1995, vit à Ivry-sur-Seine.
Sa pratique de l’architecture d’intérieur est intimement liée
à celle du dessin à la main. Par un travail d’observation,
de représentation et d’interprétation du réel, elle compose
des images qui parlent de l’espace habité. Elle s’intéresse
à la vie quotidienne dans l’architecture, au dessin qui montre
comment nous nous approprions un logement pour le transformer
en un lieu habité.
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Dessins d’intérieurs
Par la rencontre des habitants d’un ensemble de logements collectifs, j’entre progressivement dans une compréhension
sensible de l’espace. Le dessin me permet d’établir une relation intime avec les personnes rencontrées et les intérieurs visités. Cette démarche de projet documente la manière dont chacun s’approprie son lieu de vie, en fonction de son âge,
de ses origines, du nombre de personnes vivant dans le foyer, de ses habitudes quotidiennes… Le corpus d’images réalisées témoigne de la richesse d’appropriation et de la diversité d’interprétation d’un espace.
Relevés habités
J’utilise plusieurs modes de représentation pour donner une lecture de l’ensemble de l’espace. Chaque type de dessin est choisi en fonction du moment auquel il est réalisé. Les relevés habités font suite à une première visite. Ils sont dessinés de mémoire, après un entretien avec la personne.
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Dessins d’extérieurs
La pratique du dessin en extérieur me familiarise avec les lieux et permet aux habitants de venir à ma rencontre. C’est grâce à ce premier contact que je peux ensuite entrer dans les logements. Puis, lorsque j’ai acquis une compréhension globale des bâtiments et de leur organisation interne, je représente leurs façades. Un dialogue s’établit entre les dessins d’intérieurs et les dessins de façade. Derrière les fenêtres, toutes identiques, les systèmes d’occultation (dentelles, tissus, rideaux épais, stores à lamelle) laissent deviner des mondes différents.
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Restitutions
Ce projet a fait l’objet d’une restitution destinée aux habitants de la résidence où il s’est déroulé. Les dessins réalisés ont été exposés dans les espaces extérieurs de la résidence. Tous les habitants ont été invités à se joindre à un moment de convivialité, autour d’un concert en extérieur et d’un buffet partagé. Chaque habitant ayant participé au projet a reçu une reproduction des dessins réalisés sur son logement.
Puis le projet a été exposé à l’EnsAD. La scénographie reproduisait l’intérieur d’un appartement de la résidence, permettant de reconstituer l’ambiance du lieu.
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Le projet Je veux bien d’un monde dans lequel les architectes ne construisent plus a bénéficié du soutien de la Chaire mutation des vies étudiantes (Partenariat CROUS X EnsAD).
Finaliste au prix Révélation Design 2020 de l’ADAGP.